Nextmed : construire le futur de la santé à Strasbourg

Attractive et dynamique, la région Grand Est concentre tous les acteurs de l’écosystème de santé : industries pharmaceutiques, fabricants des dispositifs médicaux, producteurs d’outils de diagnostic, etc. Par ailleurs, la présence d’acteurs d’autres secteurs innovants tels que les matériaux et le numérique crée un berceau privilégié pour générer des interactions et collaborations.

La région profite également de sa localisation géographique au sein d’une zone frontalière privilégiée, partageant des frontières avec 4 autres pays, l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et la Suisse.

De plus, sa représentativité de la diversité de la population française sur des aspects sociaux, médicaux ou économiques en font un territoire privilégié pour y mener des expérimentations.

Chiffres clés de la santé en Grand Est* :

• 5 prix Nobel en santé 
• Une position dans le Top 3 des régions françaises en technologie médicale
• Un classement dans le Top 5 des régions françaises en biotechnologie
• 420 entreprises en santé 
• 3 hôpitaux universitaires dans le Grand Est 

* Source : site BioValley France

En prenant en compte les Dépenses Courantes de Santé (DCSi)[1], la France consacre 265,8 milliards d’euros, soit 11,3 % de son PIB à la santé, soit 1,4 point de plus que la moyenne de l’Union européenne.

Par ailleurs, les industries de santé contribuent de manière positive à la balance commerciale avec 25,4 milliards d’euros de médicaments et 8 milliards de dispositifs médicaux exportés en 2017. 

En ajoutant ce chiffre aux Dépenses Courantes de Santé, le marché français de la santé représente 299,2 milliards d’euros, soit 12,3% du PIB. 

Poids économique et social de la filière santé en France :

• 12% du PIB
• 300 milliards d’euros
• 2,1 millions d’emplois, soit environ 7% de la population active, dépendent de ce secteur[2]

Celui-ci a pu référencer des données homogènes sur les effectifs d’un nombre limité de secteurs : industrie du médicament, dispositifs médicaux, diagnostics, médecins, professions paramédicales, personnel médical non soignant des établissements publics, salariés des services numériques en santé, agents du périmètre « Affaires sociales-santé » des ministères sociaux et de l’Assurance maladie. Sont exclus de ce chiffre les emplois dans l’assurance santé et les mutuelles.

 

[1] (DCSi - Dépense Courante de Santé = consommation des soins et de biens médicaux + dépenses de soins de longue durée, de prévention + dépenses liées à la gouvernance des systèmes de santé)
[2] La filière santé incluant un grand nombre d’acteurs, il n’existe pas d’indicateur global permettant de mettre en perspective le nombre total d’emplois, directs ou indirects, de la filière en France. Pour comptabiliser au plus précis ces emplois, l’Institut Montaigne a rassemblé des données publiques issues des bases de la Direction Générale des Entreprises (DGE) et de la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES).

Avec 340 000 emplois, le secteur des Industries et Technologies de la Santé, qui regroupe à la fois l’industrie du médicament et l’industrie des dispositifs médicaux et du diagnostic, représente 4,6 % des effectifs de l’industrie française.

Selon le rapport de France Stratégie sur les politiques industrielles en France, le chiffre d’affaires du secteur des Industries et Technologies de Santé est estimé à 75 milliards d’euros.

L’industrie pharmaceutique emploie environ 110 000 personnes et représente 54 milliards d’euros, tandis que les officines emploient 148 000 personnes et représentent un chiffre d’affaires de 41 milliards d’euros.

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La santé numérique, un immense potentiel de développement 

Évalué entre 2,2 et 3 milliards d’euros en 2016, le marché de la santé numérique en France pourrait fortement se développer dans les années à venir. 

Selon la Direction Générale des Entreprises (DGE), le marché de la santé numérique emploie déjà plus de 30 000 personnes en France. Et le potentiel de création de valeur de la e-santé en France, pourrait se situer entre 16 et 22 milliards d’euros par an si une stratégie e-santé était pleinement déployée.[1]

 
[1] Chiffrage réalisé par le cabinet McKinsey dans le cadre du rapport de l’Institut Montaigne E-santé : augmentons la dose

Le marché allemand de la santé[1]

Première industrie européenne et 2ème mondiale derrière les USA, les technologies médicales allemandes ont enregistré en 2019 un chiffre d’affaires de 30,3 milliards d’euros, dont les 2/3 réalisés à l’export, principalement vers l’Union européenne.

Avec 46,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018, l’industrie pharmaceutique allemande se place au 1er rang européen et au 4ème mondial après les Etats-Unis, la Chine et le Japon. 

Le chiffre d’affaires des biotechnologies a atteint quant à lui, 4,51 milliards d’euros cette même année.

Actuellement, les secteurs des technologies médicales interventionnelles, de neuro-ingénierie, du génie cellulaire et tissulaire, des procédés d’imagerie, de télémédecine et e-santé ont d’importants besoins. Les entreprises locales y répondent partiellement, laissant des opportunités aux entreprises françaises sur les produits de niche et les technologies très innovantes. Notamment les dispositifs français d’orthopédie et d’imagerie médicale, réputés pour leurs innovations.

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Le marché suisse de la santé[2]

Le secteur de la santé suisse comprend deux grandes industries :

- les dispositifs médicaux : en Europe et avec l’Irlande, la Suisse concentre la plus forte densité d’employés du secteur. Très diversifié, le marché compte près de 1 400 entreprises de différentes tailles et aux types d’activités divers. Les synergies avec d'importants instituts de formation et de recherche sont nombreuses. 

Avec une forte marge de progression, la France est le 4ème fournisseur de la Suisse derrière les USA, l’Allemagne et les Pays-Bas.

- l’industrie pharmaceutique : Roche et Novartis y font figure de fleurons internationaux en générant plus d’1/3 des exportations suisses. Rapportée à sa population, la densité industrielle des biotechs du pays est la plus forte au monde. 

Dans ce domaine, la France est reconnue pour sa qualité et sa capacité d’innovation, qui lui offrent l’opportunité de développer davantage de partenariats.

 
[1] Sources : Pharma-Fakten/Destatis 2019/BvMed/Spectaris 2020/Destatis 2021
[2] Sources : Coface2020/SwissMedtech/Swissinfo-2019/Office fédéral de la santé publique 2018