Musée Electropolis : Dossier de presse
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La roue de l’énergie

La roue de l’énergie, œuvre originale de l’artiste Tomi Ungerer, a été imaginée à l’occasion du 30e anniversaire de la centrale nucléaire EDF de Fessenheim. Symbole des énergies produites sans CO2, la réalisation a voyagé jusqu’à Shanghai où elle a été l’attraction phare du pavillon Alsace lors de l’exposition universelle de 2010.


L’ouvrage qui mesure plus de 2m de haut sur 2,5 m de large a de quoi surprendre. Deux grenouilles en bas résille et talons aiguilles, perchées sur des poissons aux couleurs de l’Allemagne et de la France, actionnent une roue à aube, mise en lumière grâce à l’électricité produite. Œuvre artistique imaginée comme une véritable microcentrale hydraulique, la roue de l’énergie devient un outil pédagogique au service des visiteurs qui s’interrogent sur les questions énergétiques.

Le rotor d’un groupe turbo-alternateur de production d’électricité

Cette pièce est unique puisqu’elle provient directement de la centrale nucléaire de Fessenheim, dont l’activité s’est arrêtée en 2020. En plus de l’intérêt régional de l’objet, ce rotor est issu de la première centrale REP (réacteur à eau sous pression) de France, celle qui a préfiguré les dizaines de centrales qui équipent le territoire français. 


Exposer ce rotor, c’est prendre à témoin un objet clef de la production nucléaire, sans doute le plus spectaculaire. C’est grâce aux rotors entraînés par la vapeur que se produit, dans l’alternateur, la transformation de l’énergie mécanique en énergie électrique. 


Le gigantisme de cet objet fait d’acier et d’alliages, de près de 6 mètres de diamètre et d’un poids de 153 tonnes, exprime à lui seul la part que l’industrie nucléaire représente dans le mix énergétique français.