Air Liquide décroche le prix de l’innovation au salon A3TS
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Air Liquide remporte le prix de l’innovation lors du salon A3TS, dédié aux traitements thermiques et de surfaces, organisé à Mulhouse. L’entreprise, spécialisée dans les gaz industriels, a été primée grâce à son nouvel échangeur, Eco Chiller N2, qui recycle en temps réel le froid généré par la vaporisation des gaz dans un système de refroidissement. Cette solution permet notamment de contribuer à la décarbonation des activités industrielles.
Valoriser les frigories de gaz pour limiter l’empreinte environnementale des process industriels : voilà toute l’originalité du nouvel échangeur automatisé d’Air Liquide qui a décroché le prix de l’innovation 2023 décerné par un jury composé de membre d'A3TS, l'Association de Traitement Thermique et de Traitement de Surface qui fédère plus de 700 adhérents industriels.
A l’heure actuelle, de nombreux procédés industriels utilisant du gaz et de la chaleur nécessitent, en parallèle et simultanément, un système de refroidissement par eau, qui consomme de l'énergie électrique, afin de satisfaire les besoins de refroidissement du procédé.
Ce nouvel échangeur de chaleur (Eco Chiller N2) est le seul sur le marché à combiner dans le même équipement, la vaporisation du gaz sans besoin d’énergie électrique, avec la récupération de l'énergie de refroidissement générée lors de la vaporisation. L’énergie de refroidissement est ensuite utilisée dans le système de refroidissement d'eau du processus industriel. Ce qui permet d'économiser de l'énergie électrique liée au refroidissement d’eau.
En somme, un cycle industriel vertueux. Cette installation est particulièrement bien adaptée aux usines de traitement thermique des métaux qui exploitent des fours industriels à haute température (800° C et plus) dont l'atmosphère est générée à partir d'un gaz inerte (l'azote le plus souvent).
D’après les estimations d'Air Liquide, en recyclant le froid produit par l'évaporation du gaz cryogénique (le plus souvent l’azote), l’industriel réduit son coût énergétique de 20 000 euros par an. De même, ce système innovant permet à de diminuer son impact sur l'environnement en limitant son empreinte carbone, de 25 000 tonnes de CO2 chaque année, contribuant ainsi à la décarbonation des activités industrielles